Marine Le Cam
Dès son plus jeune âge Marine se prend de passion pour les danses africaines qu’elle pratique dans le milieu associatif quimpérois.
Elle approfondit ses connaissances auprès de danseurs et chorégraphes tels que Patrick Acogny, Elsa Wolliaston, Pierre Doussaint, Mohamed Bangoura, Yama Wade, Doudou N’diaye Rose Junior, Chantal Loïal …
Désireuse d’en faire son métier, elle intègre l’école Free Danse Song à Paris où elle se forme à la pédagogie du mouvement dansé et obtient son monitorat en danse afro-américaine.
Elle poursuit son parcours en intégrant la compagnie Boukoussou du chorégraphe Max Diakok puis s’envole pour les États-Unis où elle rencontre la danse traditionnelle Haïtienne de Peniel Guerrier chez Alvin Ailey.
De retour sur la région quimpéroise, elle intègre l’équipe pédagogique de l’association Na Dòn Kè pour laquelle elle anime désormais les cours hebdomadaires de danses mandingues et Afro-Dance.
Baba Konaté
Né à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, Baba grandit dans une famille de griots musiciens.
Dès son plus jeune âge, son père lui transmet les bases des différentes percussions traditionnelles ouest-africaines (dundun, djembé, bara, n’tama).
Il suit également les traces de sa mère Asseta Dao, chanteuse et danseuse internationalement reconnue dans son domaine.
C’est donc en accompagnant régulièrement ses parents dans différentes cérémonies (mariages, baptêmes …) qu’il enrichit son panel instrumental.
Désireux d’élargir ses compétences musicales et comme beaucoup de musiciens burkinabé, il apprend de manière autodidacte le piano, son instrument de prédilection, le kamele n’goni, la batterie, le balafon …
En 2014 il crée un groupe de percussion appelé La relève de Bobo qui fait le tour du Burkina-Faso.
En 2016 il accompagne en tournée Adama Dramé pour ses 55 ans de carrière dans plusieurs pays d’Afrique et en France.
En 2019 il intègre une association franco-burkinabè dans le cadre d’un service civique pour laquelle il assure des interventions pédagogiques et artistiques dans divers structures et établissements.
En 2021 il crée l’association Badenya Denou dans la région vannetaise (56) dont le but est de promouvoir les cultures mandingues ouest-africaines.
Aujourd’hui il poursuit sa carrière artistique en France avec différents groupes et intègre l’équipe de l’association Na Don Ke pour accompagner les cours de danses mandingues et animer des stages et autres actions culturelles.