De l’ethnie Kassonké, cadet d’une famille de griots des plus anciennes et des plus réputées du Mali, Ibrahima Diabaté dit Bourama, apprend à jouer du tambour comme on apprend à parler. Il excelle très tôt et très naturellement dans la pratique du doundoun, instrument considéré comme l’essence des rythmes en pays mandingue.
En 1991, il intègre le Ballet National du Mali où il développe un style de jeu moderne et novateur. Apprécié par les cantatrices phares de la scène malienne telles, Kandia Kouyaté, Dédé Kouyaté, Tata Bambo, il devient leur accompagnateur privilégié. Ibrahima connaît alors une ascension fulgurante et devient la référence de la nouvelle génération qui s’inspire de son jeu et de ses «phrasés».
Grâce à cette notoriété, il accueille des élèves de tous pays avec lesquels il affine sa pédagogie.
Attiré par de nouveaux horizons musicaux, ses huit années au ballet l’amènent à s’orienter vers l’Europe. Après s’être installé en Belgique où il dispense son enseignement, Ibrahima monte l’ensemble Les Tambours du Mali afin de promouvoir au-delà de ses frontières, les chaudes traditions festives de son pays.
Il collabore avec différentes formations :
De tradition africaine : Balima, Gomma percussion, Mamady Keïta & Sewa Kan, Maré Sanogo, Séga Sidibé, Djinè
De Jazz : Joe Kayatte, Lydia Domancich, Madomko, Jafricazz
De percussion : Guem, Balimaya